Hier, je me suis regardé un petit film bien sympathique: "The Watchmen", sorti l'année dernière.
J'avoue avoir été attiré par ce film car il s'agit de l'adaptation d'une BD de DC Comics que nous avions à la BDtèque de la Meuh (dans le coin en face de la porte à gauche, étagère du bas à côté des "V pour Vendetta", très bonne BD aussi en passant).
L'histoire est assez intéressante:
Dans les années 50, un groupe de policiers qui en a marre de ne pas arriver à attraper les voyoux du coin décide de s'organiser en un groupe de superhéros masqués (avec costumes et tout), car l'anonymat permet en toute impunité de prendre un peu de largesse avec le règlement pour plus d'efficacité. Au nom de la Justice, bien entendu.
10 ans plus tard (et c'est là que commence le film), tout ce petit monde atteint les 35 -40ans et se retrouve en "pré retraite".
Sauf qu'un des leurs se fait tuer par un inconnu un soir d'orage.
Sauf que la situation internationale est terrible, la guerre nucléaire entre l'Ouest et l'Est semble imminente et inévitable.
Sauf que la société semble partir en lambeaux.
Alors la lutte va reprendre. Pour comprendre qui a tué leur collègue. Pour essayer d'empêcher la guerre nucléaire et sauver le monde. A n'importe quel prix ?
J'ai réellement adoré ce film: d'abord parce que le film est fidèle à la BD, cela ne gâche rien. Mais également parce qu'il offre une lecture à plusieurs niveaux possibles: gueguerre entre les gentils et les méchants, mais également réflexion sur notre société, sur les individus qui la compose et qui la font, sur le Bien et le Mal, sur la fin qui justifie (ou non) les moyens.
Cela dure 2h40, c'est travaillé et on ne s'ennuie pas.
C'est un film dans lequel les sentiments humains sont présents, les beaux comme les mauvais, de manière brute: la violence, parfois gratuite. L'amour. Le cynisme. La froide logique. Toutes les composantes qui font une société.
Brèf, un film qu'il faut voir, mais dans lequel il faut s'immerger pour l'apprécier, sans rester à la surface d'une simple gueguerre de types portant une cape, parfois violente.
Un peu comme pour un Tarantino.
Bonne nuit, et bonne chance.
lundi 24 mai 2010
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